29/07/2014
L'encyclique (à venir) sur le respect de la Création contiendra un passage sur l'idéologie du genre
...et ça n'a rien de surprenant :
http://www.iltimone.org/32028,News.html
<< Stando al racconto di un vescovo di un'importante diocesi italiana, alla sua domanda diretta al Papa su cosa fare di fronte al dilagare dell’ideologia del gender, Francesco gli avrebbe risposto che al tema sarà dedicata una parte della prossima enciclica sulla salvaguardia del creato, la cui uscita è prevista nei prossimi mesi. >>
Autrement dit : selon l'évêque d'un important diocèse italien qui lui demandait quoi faire devant la propagation de l'idéologie du genre, François lui aurait répondu qu'un passage de la prochaine encyclique sur la sauvegarde de la création – parution dans les prochains mois – traiterait de ce sujet.
L'identité sexuée fait partie de la condition humaine inscrite dans la biosphère. Toute écologie ne peut être que plénière, et la sauvegarde de la création (responsabilité eschatologique de l'homme depuis la Genèse) inclut évidemment la sauvegarde de l'homme lui-même ! Sauvegarde face à quoi ? Face à la menace multiforme qui pèse aujourd'hui sur la création tout entière, du fait du système idolâtre (Mammon) que le pape François ne cesse de dénoncer...
Rien d'étonnant, donc, à ce que la prochaine encyclique déploie cette analyse cohérente ! Si l'on en croit l'évêque italien, elle inclura une attaque contre l'idéologie ultralibérale du genre : comme l'exhortation apostolique La joie de l'Evangile, paragraphes 53 à 60, inclut une forte attaque contre l'idolâtrie du « libre marché » et « les mécanismes sacralisés du système économique dominant ». Il ne s'agira donc pas plus d'une « encyclique contre l'idéologie du genre » que l'exhortation apostolique n'est un document d'analyse économique.
12:31 Publié dans Ecologie, Pape François | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : écologie, pape françois
Commentaires
POURQUOI
> Pourquoi dire que l'idéologie du genre est ultralibérale ?
jean-sylvain
[ PP à Jean-Sylvain :
- parce que les multinationales la soutiennent : notamment auprès de la Cour suprême des Etats-Unis.
- et parce que cette idéologie de la dissolution des repères et de la liquéfaction sociale vient
de la vision marketing de la société. ]
réponse au commentaire
Écrit par : jean-sylvain / | 29/07/2014
PLÉNIÈRE, INTÉGRALE
> écologie plénière ou intégrale : c'est le message catholique. Qui amène forcément la critique du système économique actuel, cause de ce que nous déplorons dans le domaine de la société. Y compris l'idéologie du Gender qui n'est pas née par hasard.
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Écrit par : angelo rossi / | 29/07/2014
@ jean sylvain
> Le libéralisme est une pensée selon laquelle "on fait ce qu'on veut".
Le libéralisme applique cette idée ("on fait ce qu'on veut")à tous les domaines de la vie : économique, moral, familial, personnel, artistique, sexuel... tout !
Pas seulement économique.
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N'avoir que sa volonté propre pour diriger sa vie amène fatalement à suivre ses lubies : on commence par refuser les règles crées par les hommes pour le bien de tous et on finit par refuser mêmes les réalités dès qu'elles s'opposent à nos désirs : même l'identité sexuelle.
Cela revient à se refuser soi-même.
Dans le libéralisme, toute règle est vue comme une atteinte, une menace contre les désirs de l'individu et non comme une aide, une garantie pour chacun personnellement et pour tous dans notre ensemble(ce qu'est la loi normalement).
Quand chacun fait ce qu'il veut, c'est le règne de l'individualisme : la société, la politique, la vie nationale, la vie familiale, etc sont fragilisées.
la notion "d'engagement" perd de son sens : le libéralisme le considère valide que tant qu'on en a envie (mariage, etc)
La définition de la liberté donnée en 1789, "la liberté consiste à faire ce qu'on veut tant qu'elle ne nuit pas à autrui" revient à dire que autrui limite ma liberté donc, les autres sont des gêneurs.
Le libéralisme est anti-social et par là, anti-humain.
Les règles sont remplacées par des accords de purs intérêt d'individu à individu, des contrats évidemment valides que tant qu'on y trouve de l'intérêt.
le don, la gratuité, la relation humaine donc notre propre révélation, l'usage de nos talents, n'existent plus ou presque.
Écrit par : E Levavasseur / | 29/07/2014
BRÛLANT
> Quand je pense que pour certains catholiques, l'idéologie du genre n'existe pas! (C'est ces même catholiques qui s'étaient révoltés contre les évêques suite à l'annulation d'une certaine conférence). Alors si le pape s'attaque à ce sujet brûlant...
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 29/07/2014
SOCIÉTÉ SANS CROISSANCE
> Je vous signale ce texte intéressant sur slate.fr: "Une société sans croissance: la politique à l’heure de la «grande stagnation»
Ici: http://m.slate.fr/story/90265/politique-sans-croissance-grande-stagnation
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Écrit par : Pierrot / | 29/07/2014
INDIVIDUALISME ET ACÉDIE
> "Quand chacun fait ce qu'il veut, c'est le règne de l'individualisme : la société, la politique, la vie nationale, la vie familiale, etc sont fragilisées.
la notion "d'engagement" perd de son sens : le libéralisme le considère valide que tant qu'on en a envie (mariage, etc)"
Allez sur le site internet de Radio-Espérance, et essayez de retrouver un enseignement du Père Martin Pradère, qui s'appelle "Se repérer dans la vie spirituelle". Il y définit notamment l'acédie (qui est un péché) en termes très simple: l'acédie, c'est la tiédeur, on l'appelle aussi paresse. Mais l'acédique, n'est pas forcément quelqu'un qui ne fait rien, bien au contraire, il peut être pris dans l'activisme. Le problème, c'est qu'il ne fait que ce qu'il veut.
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Écrit par : ND / | 29/07/2014
ACÉDIE ET CONSUMÉRISME
> le Père Martin Pradère, dans l'enseignement cité dans le précédent commentaire, fait explicitement le lien entre l'acédie et le consumérisme. L'acédie éteint le désir de Dieu. Il constate que c'est surtout une maladie occidentale (comme par hasard). Je vous assure, il faut vraiment écouter cela. Ca vaut le détour.
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Écrit par : ND / | 29/07/2014
@ ND
> j'irai, merci bcp !
l'Homme étant par définition fils de Dieu, ce qui est mauvais pour lui, pour la société où il vit etc. est forcément mauvais pour sa relation filiale avec Dieu.
Croire que pour être chrétien donc vivre en fils de Dieu il faut renoncer à être humain est une hérésie, un refus de l'incarnation. C'est une erreur spiritualiste aussi grave que son inverse, le matérialisme.
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Écrit par : E Levavasseur / | 30/07/2014
LA "THÉORIE QUI N'EXISTE PAS"
> Pour Shmuel Trigano, « Il y a dans cette théorie […] une quête de puissance infinie. »
http://www.akadem.org/sommaire/colloques/homme-femme-questions-sur-le-lien-entre-sexe-et-genre/une-nouvelle-revendication-politique-24-07-2009-7834_4140.php
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Écrit par : Blaise / | 01/08/2014
Les commentaires sont fermés.